Montrez-moi quelqu’un qui n’aime pas le cinéma, je vous montrerai une âme morte. Le cinéma, c’est comme la musique : un art universel, qui dépasse toutes les frontières, renverse toutes les inhibitions, déclenche tous les fantasmes. C’est l’Internationale de l’Imaginaire. C’est le mariage sans précédent de l’écriture, l’image, le son, la technologie, avec ce cadeau, ce miracle : les actrices et les acteurs, les hommes et les femmes qui s’aiment ou se quittent, vivent ou meurent, interprétant une aventure, un drame, une comédie. Au cinéma, l’action n’est jamais incompatible avec la réflexion. La surprise, le rire, la douceur ou la violence, la solitude ou la passion, la folie ou la sagesse, le sexe ou la poésie se confondent afin que, pendant quelques heures, des gens qui ne se connaissent pas, assis dans la même salle obscure, éprouvent du bonheur ou de la tristesse et s’évadent dans un rêve qui pulvérise la routine de leurs vies quotidiennes. Alors, en effet, c’est une Fête pour tout jeune ou moins jeune qui découvre, les yeux rivés devant le grand écran, la couleur ou le noir et blanc d’un événement qui peut les bouleverser. Montrez-moi quelqu’un qui n’aime pas le cinéma, je vous montrerai un cœur sec.
Philippe Labro
Sincèrement les phrases à deux balles comme ça on pourrait s'en passer.
Rédigé par : Riqui | 26 juin 2006 à 17:56
J'adooooore cet édito! Philipe Labro est non seulement un excellent journaliste mais également un philosophe de génie.
Rédigé par : patou | 26 juin 2006 à 17:57
La fête du cinéma ça existe encore ?? J'habite à côté de deux cinémas et je n'ai pas remarqué d'affluence particulière, les gens aimeraient-ils moins le cinéma ? (dans quel cas il y aurait de nombreux coeurs secs...) ou n'y a-t-il que des bouses cette année ?
Rédigé par : Bisso | 29 juin 2006 à 23:00