Comme son ami Bill Gates, l’Américain Warren Buffett, le deuxième homme le plus riche du monde, vient, lui aussi, de faire don de sa fortune. Portrait d’un capitaliste généreux.
Warren Buffett possède la deuxième fortune du monde, évaluée à plus de 44 milliards de dollars. Cet homme, qui s’est construit seul, croit dans le travail : “J’ai toujours pensé qu’un homme très riche devait laisser à ses enfants assez pour qu’ils puissent faire ce qu’ils veulent, mais pas trop, pour qu’ils ne fassent pas rien.”
Une vie sous le signe de la fidélité
Warren Buffett est né le 30 août 1930 à Omaha, dans le Nebraska. Son père est courtier en Bourse et membre du Congrès.Après un passage à l’université du Nebraska, le futur “gourou de la finance” obtient un master d’économie de l’Université Columbia. Il fait ses débuts à New York, mais revient rapidement dans sa ville natale, où il se met à investir son argent et celui de ses proches. Dès 1969,“l’oracle de l’Omaha” réalise des plus-values annuelles de l’ordre de 27 %.Warren Buffett épouse, quitte et épouse une nouvelle fois Susan Thompson, importante actionnaire de sa société Berkshire Hathaway. Père de trois enfants, il n’a jamais désigné de successeur.
Un investisseur génialement humain
Le charisme de cet homme vient de sonhumanité. Aller chercher les affaires et non les attendre. Son sens des affaires et de l’investissement repose sur quatre principes : comprendre le milieu où l’on investit, choisir des compagnies avec un avantage évident (telle la renommée de Coca-Cola), s’appuyer sur des gens honnêtes et compétents, et enfin, acheter au juste prix. Mais avant tout, vient le bonheur de faire ce qu’on aime.
Laisser le bonheur en héritage
C’est ce choix de la recherche du bonheur qui le pousse à faire don de sa fortune de son vivant à la fondation de son ami Bill Gates. Depuis le 19e siècle, la philanthropie a fait carrière aux Etats-Unis, avec Jean-Paul Getty ou Rockefeller par exemple. Mais aucun don aussi important n’avait été fait du vivant de ces hommes. Donner un sens à la fortune, donner ce qu’on a gagné et reçu à ceux qui n’ont rien. Pour cela, Buffett fait davantage confiance à la fondation de Bill Gates qu’aux Etats et aux administrations. En donnant sa fortune à la lutte contre la maladie et en appelant ses pairs à l’imiter, ce milliardaire d’exception a fait un choix fondamental : celui de la vie.
Très bonne initiative, s'ils pouvaient tous faire ça !!
Rédigé par : Tchika | 28 juin 2006 à 23:32
ah c'est bien que tu dises ça, mon petit Tchika, parce que figure toi que sur le blog d'un certain philippe Annaba, (dans catégorie, directsoir sur google blog: les médias opium du peuple), donc ce philippe dit que si les riches/people donnent de l'argent c'est uniquement pour se faire leur propre publicité.
Voici l'une de ses pensées, ce qui te laisse déjà entrevoir le personnage :
" « faire le bien » n’est jamais sans arrière-pensée : flatter sa propre image ou obtenir une récompense dans l’au-delà. Les bonnes actions sont encore un moyen de renforcer".
Le mec n'est pas du tout aigri et fatigué de la vie à part ça. En gros, on ne fera jamais le bien, on le fait juste parce qu'on y trouve notre intérêt. Je ne suis pas d'accord du tout. Tu me diras, il faut de tout pour faire un monde, même des abrutis. l’ego.http://annaba.canalblog.com/archives/2006/06/17/2108742.html
Rédigé par : Rachelle | 29 juin 2006 à 11:35
Là où il n'a pas tort c'est quand il dit que "faire le bien n'est jamais sans arrière-pensée", car sans entrer dans des considérations philosophiques à deux sous, les actes gratuits sont rares.
Mais peu importe !!! Si cela peut sauver des vies, je les en remercie.
Rédigé par : Tchika | 29 juin 2006 à 21:58