L’avenir de l’eau inquiète. Si l’on sait que nous n’en manquerons pas, le problème de sa répartition sur le globe reste au cœur des débats. Hier, l’Académie des sciences a dévoilé son rapport sur «les eaux continentales» qui souligne les menaces qui pèsent sur elles. Avec 9 milliards d’habitants sur Terre à l’horizon 2050, couplé à une urbanisation galopante, des actions devront être menées en particulier dans les zones à faible pluviosité.
Mais dans l’état actuel, si les changements climatiques sont considérés comme «inéluctables», leurs conséquences sur la répartition de l’eau n’ont rien d’évidentes. Ainsi, les auteurs admettent ne pas savoir comment la planète a réagi à la fonte des glaciers, il y a 20 000 ans. En outre, selon le groupe de scientifiques, leurs travaux devront s’orienter davantage sur la prévention des sécheresses, plutôt que sur la prévention des crues. L’hygiène reste aussi au cœur des préoccupations. Actuellement, 1 milliard de personnes n’a pas accès à l’eau potable et 2,4 milliards ne sont pas raccordées à un réseau d’assainissement. L’objectif actuel est de diviser ces chiffres par deux, d’ici à 2015, pour un coût astronomique estimé à plus de 1 500 milliards d’euros.
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