Il y a 500 000 épileptiques en France et plus de 40 millions dans le monde. Parce que 0,5 % des Français, soit une personne sur 200, est susceptible de faire une crise, la maladie inquiète. C’est d’ailleurs l’une des causes les plus répandues de consultation d’un neurologue. Grâce aux avancées de l’imagerie médicale pour étudier le cerveau, cette maladie livre peu à peu ses secrets et permet la mise au point de traitements efficaces.
Il y a ainsi plusieurs formes d’épilepsie, graduées selon leur intensité. La plus grave provoque des crises aux convulsions impressionnantes pouvant mener jusqu’à la perte de conscience. Les cas les moins inquiétants ont pour symptôme des absences légères. Si 80 % des crises débutent avant que le patient ait atteint l’âge de 20 ans, les conséquences sur le cerveau d’un enfant sont plus importantes que sur celui d’un adulte. Une crise touchant son cerveau peut aller jusqu’à bloquer le processus d’apprentissage. Heureusement, la plupart sont sans impact et considérées comme bénignes par les spécialistes. Seul un épileptique sur cinq souffre d’une forme grave de la maladie. La plupart des personnes atteintes vivent donc presque comme tout le monde. Près des deux tiers eux peuvent pratiquer un sport dans de bonnes conditions. Conseillés par leur médecin, ils doivent seulement observer quelques précautions pour anticiper tout risque.
1 personne sur 200, ne correspond pas plutôt 0,5% et non pas 5% ?!
Rédigé par : Calvin | 17 octobre 2006 à 20:02