"Un concert éclaté dans deux lieux différents et confrontant l'invention sonore d'un vétéran et pionnier, le Bourguignon Edgar Varèse (1883-1965) et la recherche d'un compositeur italien de 31 ans, Valerio Sannicandro, a ouvert, mercredi soir à Paris, le festival Agora 2007 de l'IRCAM le département musique du Centre Georges Pompidou...
La manifestation qui éclate jusqu'au 24 juin dans cinq lieux de la capitale et à Nanterre, a choisi d'illustrer le thème "utopie et exotisme" à travers des créations sous les formes les plus diverses engendrées par la musique : opéra, concerts orchestraux, musique de chambre et solistes, soirées électroniques, danse, film et musique, installations sonores, arts plastiques.
"La prospective musicale, au coeur des activités de l'IRCAM, s'inscrit avec cette édition d'Agora sous le signe de l'utopie mêlée d'exotisme" commente Frank Madlener, directeur de l'IRCAM.
Avec Varèse on a l'exemple de l'artiste coupant les ponts avec l'Europe, pour vivre la modernité aux Etats-unis. Une "modernité" qui s'affirme encore avec éclat dans ses "Intégrales" de 1925 pour onze instruments à vent et percussions et qu'interprétait l'Ensemble Intercontemporain.
Mercredi soir, au concert au Centre Georges Pompidou, cette oeuvre de Varèse a fait pâlir par sa vitalité, "Ius Lucis", la création mondiale de Valerio Sannicandro, sympathique mais quelque peu monotone malgré la sophistication de la technologie en jeu. Cette dernière partition de trente minutes environ est jouée par deux groupes instrumentaux la transformant en temps réel et répartis dans deux salles reliées entre elles, ce qui permet une spatialisation du son. Le public est invité à l'entendre successivement dans les deux salles.
Quatorze créations mondiales et premières auditions en France sont annoncées pour cet Agora 2007. Les nouvelles générations de compositeurs y ont leur place, mais aussi quelques anciens comme l'Argentin Maurizio Kagel qui fait jouer des percussions extra-européennes par des Occidentaux dans "Exotica", l'Allemand Karlheinz Stockhausen avec son "Hymnen", sorte d'hymne d'un lieu utopique dont est proposée une version dansée par le Ballet de Lorraine. En clôture au Théâtre des Amandiers de Nanterre, le Britannique Jonathan Harvey présentera son opéra "Wagner dream" sur un livret de Jean-Claude Carrière qui fait se croiser Bouddha et Richard Wagner." AFP
plus d'info sur ce festival
Rédigé par : art | 07 juin 2007 à 11:20
hihihi le concert à fait un bid
Rédigé par : art | 07 juin 2007 à 11:21