Jacques Chirac n’a pas dit “non”. Pour la première fois en direct à la télévision depuis la crise du CPE, le chef de l’Etat laisse planer le doute sur une candidature à sa propre succession. Il vole au secours de son Premier ministre. Tout va bien. On continue.
A l'instar du capitaine de l’équipe de France, le chef de l’Etat souhaite ne pas en être à son dernier match. C’est toujours dans les plus mauvaises passes queJacques Chirac s’est montré le plus offensif. Souriant et affable, le locataire de l’Elysée a renouvelé sans faiblir sa confiance en son Premier ministre. L’action du gouvernement doit être menée “jusqu’à son terme”. Seul bémol dans un discours résolument positif : la demande au chef du gouvernement d’être “plus à l’écoute et d’avoir plus de contacts avec sa majorité parlementaire”. Depuis quelques semaines, l’exécutif
voit en effet poindre des brèches dans sonplus solide bastion. La fidélité d’une majorité pléthorique au parlement n’est plus chose acquise.Après les débats sur le CPE, le rapprochement Suez-GDF, ou encore la tourmente Clearstream et l’amnistie de Guy Drut, les parlementaires UMP ont souvent fait entendre une voix discordante.
En dehors de l’UMP, la classe politique reste insensible à l’intervention du chef de l’Etat.“On n’attendait pas grand-chose, on n’a pas été déçus.” Le commentaire est du socialiste Julien Dray. Dominique Strauss-Kahn accuse Jacques Chirac de mentir sur la question du chômage. Pour Laurent Fabius, c’était une “intervention pour rien”. “Ce n’est pas ce que les Français attendaient”, insiste François Sauvadet, le porteparole de l’UDF. La communiste Marie-Georges Buffet demande une dissolution de l’Assemblée nationale. Pour la droite de la droite, le chef de l’Etat est “déconnecté des soucis des Français” (Philippe de Villiers, MPF), il “s’est livré à un exercice d’autosatisfaction” (Jean-Marie Le Pen, FN).
Si le président de la République devance de trois petites semaines le traditionnel rendezvous télévisé du 14 juillet, c’est que l’heure est grave. A-t-il choisi le jour de son intervention avant le match décisif de l’équipe de France face à l’Espagne ? Il est toujours temps de croire à la victoire avant la rencontre. Jacques Chirac a hier soir revêtu le maillot de la France championne du monde. Une France première destinataire ex aequo avec la Chine des investisseurs étrangers. Nicolas Sarkozy, beau joueur, s’est félicité de ce portrait conquérant. Jacques Chirac, capitaine, a laissé entendre qu’il quittera le terrain en dernier. Il veut croire qu’il sera, comme en 98, le président de la France qui gagne. Et pas seulement au foot.
pour être au deuxième tour contre Le Pen il suffit d'avoir plus de 15% vu l'étalement des voix donc à droite il suffit que le nain pèete un cable ou change 3 fois de femmes et les électeurs traditionnels craignant pour leurs pensions voterontpour un de leur semblabvle; chirac !! Allez chichi !!
Rédigé par : nounours | 27 juin 2006 à 23:04
chirac est exemplaire dans la régularité, il décoit toujours. je comprends pourquoi la France est morose quand je le vois débiter que des lieux communs. la langue de bois est dure. quand aurons nous une présidente qui ne mettra pas sa langue dans sa poche
Rédigé par : sylvain meriaux | 27 juin 2006 à 23:39
Chi Chi a peut-être la langue de bois mais on peut dire qu'il est loyal envers son ami Villepin. De plus, la feuille de route fixée a bien été tenue...Si clearstream et le CPE ont été passé sous silence,c'est pour mieux revaloriser son gouvernement mais franchement, à quoi vous attendiez-vous? Oui, mon premier ministre est un individualiste fini, et un très mauvais communicant?!
C'est facile pour Ségo de critiquer mais je me demande si elle aura les épaules une fois en place. Qu'est ce qui la différencie d'un Sarko?...
Rédigé par : Patou | 28 juin 2006 à 15:06
Encore une pro ségolène royal... A part critiquer les mesures prises par la droite et être un parfait exemple de pure démagogie, tu pourrais me dire à quoi elle sert??
Pour en revenir à Chirac, je suis d'accord pour dire qu'il n'a cessé de jouer la langue de bois en ne citant ni la crise des banlieues, ni le CPE, et que très peu l'affaire clearstream. Mais à force de ne retenir que les aspects négatifs (propre aux français), il est évident que la morosité s'abat sur notre pays. Juste un léger rappel: la croissance est repartie, le chomage a diminué, la sécurité s'améliore, les investissements étrangers sur le sol français sont en constante progression, et l'entreprenariat se porte bien.
A part ça on vit dans un pays de merde, n'est ce pas??
A force de le répéter, la France se noiera sans jamais pouvoir refaire surface.
Rédigé par : bastos | 28 juin 2006 à 15:22
Continuez d'enterrer Vhirac comme vous l'avez enterré en 95 ou en 2002 et comme vous avez enterré l'équipe de France de foot. La situation politique en France et les non dits sont tels que de toutes façons le Pen est au deuxième tour donc celui qui gagne est celui qui arrive à fédérer + de 15 % au premier tour. Ce n'est plus un programme pour TOUS les français qu'il faut mais un pogramme auquel adhèrent certains.. comme bush l'a afait contre Kerry
Rédigé par : nounours | 28 juin 2006 à 15:46
Quand va-t-on arrêter de comparer l'équipe de France de football au gouvernement ? C'est totalement ridicule !
Rédigé par : Tchika | 28 juin 2006 à 23:39