En réponse au texte sur la téléralité, une autre vision de la chose, pas forcément la plus vraie, mais une autre approche...
On avait déjà les Big Borthers qui étiolait ses émissions a travers l'Europe a la fin des 90's. il y avait aussi un jeu, les Sims qui débarqua fin 99. le jeu fut un des plus grands succès du jeu vidéo, on se baignait dans des piscines de champagne à Electronic Arts. Le concept des sims était révolutionnaire pour son époque: un mix étrange entre un tamagotchi et la gestion d'une simcity ramenée a l'échelle humaine. Un Big Brother qui ne disait pas son nom parce que son personnage créé pouvait aller fertliliser tout le voisinage, on pouvait voir enfin ce qu'on ne pouvait pas voir.
Quand le loft a été lancé en France, beaucoup d'internautes parlaient des candidats comme des Sims en puissance. 8 gus dans une maison cloitrée, promiscuité, intimité, rajouté à une diffusion massive sur le net, tout le monde pouvait voir qui les chaussettes sales des uns, la piscine de l'autre. Sauf qu'au bout de deux jours la production s'est rendue compte que ses Sims tournaient en rond - dont un menaçait de péter un cable en direct et fut virer manumilitari, une autre sortit pretextant une maladie. Sans compter les lettres des téléspectateurs adressées au candidats dont certaines étaient datées... d'une semaine avant les débuts de l'émission.
Bref la téléréalité c'est surtout de la curiosiré, voir ce qu'on ne pas voir, ce qu'on cache d'ordinaire sous le sceau de la "vie privé". Or un organisme qui refuse le concept de "vie privé" et qui filme tout, est assimilable à....un Big Brother. Et si tout le monde fait le rapprochement avec une émission éponyme de téléréalité anglosaxonne, combien le font avec "1984" d'Orwell? Orwell aurait adoré notre époque. Ses pires craintes se sont réalisées. En pire. Ce qui relève de l'exploit.
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