Il s’agit du dispositif «le plus avancé au monde» pour la participation, selon les dires de Jean-Louis Borloo, ministre de l’Emploi, avant les débats tenus à l’Assemblée nationale. L’enjeu consiste à protéger les entreprises hexagonales face aux OPA offensives ; mais il s’agit aussi d’associer les Français à l’entreprise pour qu’ils «partagent les fruits de la croissance». Selon le Conseil supérieur de la participation, 8 millions de Français avaient accès, en 2003, à un dispositif de participation. Et l’implication du salarié pourrait être encore plus palpable: il faudra que les salariés détiennent 3 % du capital pour être représentés au conseil d’administration.
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