Le modèle du péage urbain, déjà présent à Londres, Stockholm et Singapour, est mis à l’étude à Paris. C'est une sorte de cordon délimitant une zone accessible par une contribution financière. Les tarifs londoniens sont de 11 à 38 euros sur une zone de 21 km2, les habitants bénéficiant d’un rabais de 90 %. Les détenteurs de véhicules émettant plus de 225 g de CO2/km, notamment les voitures de type 4x4, doivent s’acquitter des tarifs les plus élevés. Quant aux véhicules dits «propres» (hybrides, électriques…), ils sont exemptés de tout péage.
Humeur: Alors, heureux? En attendant... Vive le vélo!
En France, le péage ne fait pas du tout l’unanimité. Car, si d’un côté la taxe incite les automobilistes à ne plus utiliser leur véhicule, réduisant ainsi les émissions de dioxyde de carbone, de l’autre le système du péage est accusé de discriminer les résidents de banlieue au profit des habitants du centre-ville. Des effets très discutés cette semaine dans le milieu politique. «Nos voisins de droite comme de gauche ne seraient pas contents du tout», a estimé Bertrand Delanoë, le maire PS de Paris. Peut-être faut-il demander aux Franciliens de donner leur opinion? C’est ce que préconise Françoise de Panafieu, candidate UMP à la mairie de Paris, qui préfère un « éventuel péage interne dans les quartiers centraux », « après consultation des Parisiens ». Pour Pierre Lellouche, député UMP de Paris, un référendum local serait nécessaire. Totalement opposé, Jean-Paul Huchon, président socialiste de la région Ile-de-France et président du Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF), considère ce projet comme une «échappatoire de l’Etat» et un «aveu d’impuissance» face au financement des transports en commun.
Je suis plutôt pour, mais avec le développement du réseau des transports publics sans quoi cette mesure s'avèrerait désastreuse.
Rédigé par : Calvin | 21 novembre 2006 à 18:08