Depuis samedi soir, la politique européenne en matière d’électricité subit un tir nourri. Romano Prodi réclame la mise en place d’une «autorité unique européenne» pour prévenir ce genre de désagréments. Le Réseau de transport d’électricité français (RTE), par l’intermédiaire de son président André Merlin, s’est également prononcé en faveur d’un tel système qui permettrait de «sécuriser les échanges d’électricité de l’Union». La panne de samedi soir a révélé les faiblesses d’un système basé sur les interconnexions entre pays membres de l’UE.
Et les Français ont découvert qu’une défaillance dans le nord-ouest de l’Allemagne pouvait entraîner des pannes jusqu’au milieu du Finistère. C’est surtout la fin d’un mythe. Celui d’une offre électrique forcément supérieure à la demande. Faute d’investissements suffisants et face à une consommation en hausse constante, les coupures pourraient se multiplier à l’avenir. En 2004 déjà, l’Agence internationale de l’énergie atomique évaluait à 1 600 milliards d’euros la facture pour remettre à niveau nos vieilles installations électriques.
Humeur: Que faisiez vous samedi soir, entre 22h30 et 23h? Moi, à la lueur de mon portable, je cherchais désespérément une bougie! Car personne ne le dis mais nous à Paris, Capitale de la France, nous étions dans un noir total! On gaspille trop paraît-il... Et si les grands magasins et les monuments en tout genre s'éteignaient vers minuit, ne serait-ce pas déjà une sacrée économie? Je dis ça... sinon, chez Ikéa, c'est 3 euros les 25 bougies... R¹AGISSEZ!
C'est clair qu'il est désolant de voir des tours de bureaux encore allumés à 2-3 heures du mat'. En outre, j'aimerai bien savoir quels quartiers de Paris ont été touchés par ce mini black-out ? (le IXème était dans le noir!!!)
Rédigé par : Calvin | 06 novembre 2006 à 17:53