Pour écrire son récit, Arthur Goldenses s’est appuyé sur les récits de vie de Mineko, une geisha de Kyōto qui a cessé de travailler a l’âge de 42 ans.
Son ouvrage est un roman, mais il a aussi utilisé des travaux anthropologiques, notamment "geisha" de Lisa Dalby...
L’auteur a donc effectué un réel travail de recherche pour matérialiser son personnage Sayuri.
Il a réussi, chose difficile, à assimiler deux facteurs culturels: le fait d’être une femme et d’être d’origine japonaise.
Le roman est d’une sensibilité incontestable, sans lourdeur, ni contresens.
Il transmet à merveille cette sensibilité féminine, tout en décrivant le quotidien d’une geisha.
Il y dénonce l’incompréhension des européens sur le rôle qu’elles tiennent, en montrant leur place dans la société japonaise.
Loin d’être de simples compagnes, elles sont des artistes et interviennent dans la vie diplomatique.
Il décrit pleinement les différents codes de valeurs qui régissent leur vie.
Le lecteur est parfois interpelé par cette différence de mœurs, néanmoins ce livre lui permet de se tourner doucement vers une culture mal connue.
Je n'ai pas lu le livre, en revanche j'ai vu le film qui est tout simplement excellent !!! Je vous le conseille vivement !!
Rédigé par : Applause | 19 janvier 2007 à 10:09
le film est aussi bon que le livre, j'ai lu et vu les deux, retracent bien la vie des geishas et montrent la difference de culture, à lire et à voir
Rédigé par : Caoutchouc | 22 janvier 2007 à 11:51