Message aux utilisateurs de transports en communs :
Chaque matin, comme chaque soir, je me rends comme beaucoup vers le métro qui me dirige vers mon logis ou à l’inverse vers mon lieu de travail.
Et Chaque matin, comme beaucoup, je côtoie de près mes contemporains et camarades utilisateurs de transports en communs.
De près, puisque le wagon est bondé de personnes, si près que parfois je sens les effluves de parfums qui imprègnent leurs vêtements.
Et pourtant, bien que parfois je croise matin et soir, pendant une semaine les mêmes personnes, aucun signe particulier n’apparaît sur leur visage, pas le moindre haussement de sourcils ni un quelconque regard sympathique.
Les visages sont crispés, les regards figés…
Parfois il arrive, lorsque le conducteur du métro est trop brusque, que je retombe sur l’avant bras d’un de mes voisins ou voisine, c’est alors que se produit un lien entre nous, un léger sourire de compréhension mutuelle : « oui moi aussi je connais ce ballotage !»
Ou encore, lorsque l’un d’entre nous lit un journal, son voisin intéressé jette un œil discret sur son ouvrage, comme pour signifier qu’il porte un intérêt pour les actualités:" regarde je te ressemble".
Enfin parfois, un incident se produit et une communication orale s’effectue entre deux personnes. Et là tout d’un coup une troisième personne intervient, élargissant le réseau.
Chacun comblé d’avoir enfin échangé avec celui qui depuis des années partage son quotidien matinal.
Je dois bien avouer que le matin dans les transports en commun, je préfère écouter mon MP3, perdu dans mes pensées, et que je n'ai aucune envie de discuter avec qui que ce soit. Ca m'ennuie même de rencontrer quelqu'un que je connais et de devoir discuter...
Mais c'est vrai qu'un sourire n'a jamais tué personne !
Rédigé par : Applause | 12 janvier 2007 à 13:09
Nous sommes des animaux sociaux...difficile de le croire quand on voit la mine déconfite des travailleurs du matin qui partent encore mal réveillés.
Moi je trouve frustant cette abscence de communication. Les transports en commun sont devenu l'endroit où dès le matin on rumine les ennuis qu'on aura pendant la journée. Mauvais démarage il me semble.
Un peu de sourire, un peu de chaleur humaine communicative et c'est tout une rame qui oublie qu'elle serrée, balloté, secoué...
J'en veut pour preuve le RER de ce conducteur-imitateur qui dès qu'il à fair rire une fois ses passagers fait de ses wagons un lieu de conversation et d'échange. Souriez dans le métro et vous verrez on vous rendra votre sourire...et forcement cela fait du bien.
Rédigé par : Antho de Lyon | 20 février 2007 à 10:46