L’espion le plus célèbre de la planète tombe le masque. A l’occasion du premier colloque international consacré à 007, intitulé «Histoire culturelle et enjeux esthétiques d’une saga populaire», quarante experts sont réunis à Paris avec pour mission étonnante de brosser le portrait de James Bond. A travers les dizaines de romans publiés depuis Casino Royale en 1953, et surtout les 21 films, la saga de l’agent britannique est décortiquée sous tous les angles : politique, historique, esthétique, anthropologique, ou encore psychanalytique. Qui est véritablement James Bond ?
That is the question!
Un homme «sans foyer, sans histoire, sans relations sociales, sans parents, ni relations amoureuses durables, un individu solitaire qui rencontre ses partenaires dans des lieux de transit, hôtels, casinos, bars», décrypte Michael Baumgartner, de l’université de Vancouver (Canada). Son monde est «peuplé de solitaires paranoïaques». La société est «menacée d’extinction» si l’agent secret «ne s’interpose pas pour faire échouer les desseins des méchants», ajoute le spécialiste. Un portrait explosif qui sape l’onirisme du héros.
J'ai vu ça à la BNF hier, je pensais à une blague... Mais c'est vrai qu'il y a tout de même un mystère "Bond", en effet comment un tueur (ok un tueur sexy, mais un tueur quand même) a réussit à devenir LE personnage récurrent du cinéma occidental, alors qu'il a tout pour être franchement antipathique.
Rédigé par : Calvin | 18 janvier 2007 à 18:10