C'est à l'automne prochain que sera lancée la campagne anti fessée menée par le Conseil de l'Europe. Celle-ci prône l'interdiction du châtiment corporel encore largement pratiqué sur les enfants dans la plupart des pays européens. En France, la pratique la plus répandue semble être la fessée.
Qui n'a pas reçu de bonnes vieilles fessées de la part de ses parents ? Ces moments si spéciaux où l'on ressent un grand moment de solitude face à la sanction à laquelle on ne pourra pas échapper!
Je pense qu'à peu prés 90% d'entres nous y a eu le droit et nous n'en sommes pas mort ! Mais apparemment cela doit avoir des conséquences encore inconnues étant donné que nos dirigeants européens souhaitent légiférer sur le sujet! Une action de communication d'envergure va ainsi tenter de convaincre les nations récalcitrantes à proscrire ces gestes punitifs et à légiférer en conséquence...
Elle n’est pas belle la vie ?
La torgnole des famille ou autre fessée est le dernier reliquat de justice privée qui santionne un écart par une violence qui doit en théorie être proportionnée. Quels que soient les ravages des coups des parents sur les enfants, les conjoints, les conjointes ou les vieux, il ne faut pas pour autant bannir le principe qu'il puisse exister une sanction juste et proportionnée qui permette d'élever moralement un enfant (bon pour un vieux ou une conjointe, je veux bien c'est qnad même abusé). C'est comme si on supprimait la police à cause des bavures. Tous ceux qui détestent les policiers commenceraient à les regretter. Et en plus d'être débile, c'est inaplicable. Mieux vaudrait déja prendre correctement en compte les appels au secours des genre qui souffrent vraiment et les signaler efficacement.
Rédigé par : Roquettesyntaxe | 06 septembre 2007 à 17:46
Bien sur qu'au sein du cercle familial, la menace de la sanction doit exister, et par conséquent la réalité de la sanction.
J'ai du mal à imaginer que la fessée, somme toute plus humiliante que douloureuse, fasse intervenir le legislateur.
Le cas échéant, je suis certain que les contours de son intervention seront circonscrits aux abus : l'age des enfants, répétition, identité de l'auteur..La fessée demeure n'est ce pas l'expression d'une sanction parentale ou familiale. Au-delà de ce cercle, la société est supposée pallier à l'absence des parents, en edictant d'autres types de sanctions que celles, corporelles, dont la fessée est en effet l'un "des derniers reliquats de justice privée" encore tolérée sur un enfant.
Rédigé par : belzebuth | 06 septembre 2007 à 18:09