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Ben Affleck se rachète une conduite

Après quelques années de galères professionnelles (oublions "Amours troubles"  et "Famille à louer") et personnelles ( les déboires de son couple avec Jennifer Lopez exposés en une des journaux), Ben Affleck revient derrière la caméra. Pour cette grande première en tant que réalisateur, il a choisi d'adapter un roman de Dennis Lehane, "Gone, baby, gone", centré sur l'enlèvement d'une fillette dans une banlieue ouvrière de Boston. Attention donc à la comparaison avec l'excellent  "Mystic River" de Clint Eastwood qui était une adaptation du même auteur.

Pour l'un des rôle principaux, Ben a embauché son frère Casey, déjà remarquable dans "L'assassinat de Jessse James par le lâche Robert ford" (c'était lui le lâche Robert Ford). D'ailleurs le grand frère a précisé dans plusieurs interviews que si son choix s'est porté sur Casey, c'est en raison de son talent d'acteur et pas de leurs liens de parenté. Un film noir donc, réunit les Afflecks, en bonne compagnie : Morgan Freeman, Ed Harris et Michele Monaghan complètent un casting 3 étoiles. Loin de ses comédies romantiques un peu vaines, Ben Affleck version réalisateur vaut le détour. A la manière d'un Georges Clooney (réalisateur des excellents "Confessions d'un homme dangereux" et "Good night and good luck"), il n'a pas opté pour la facilité, préférant sonder l'humain et les noirs secrets de ses motivations. Un pari réussi pour un artiste sous-estimé qui n'a pas fini de nous étonner (tout comme son frère). ( Bande-annonce en page 2)

Keira en Diana ?

La nouvelle est au cœur de toutes les discussions à Hollywood : la star de "Pirates des Caraïbes" pourrait bien interpréter Lady Di dans un film retraçant sa vie. Un projet relancé grâce au carton du film "The Queen" de Stephen Frears qui a permis à Helen Mirren de remporter l’Oscar de la meilleure actrice. Ce biopic serait une adaptation du livre controversé, "Diana and the Paparazzi", au centre d’une guerre des enchères lors du dernier Festival de Cannes. On ne sait pas encore quel studio en a obtenu les droits mais l’ensemble de la profession à Hollywood est d’accord sur un fait : Keira Knightley est l’actrice idéale pour interpréter la princesse. Qui tentera de rendre glamour le Prince Charles ? La question reste en suspend pour le moment.

(Source : Elle.fr)

La Star ‘Ac, critiquée mais toujours regardée

La soirée télé du vendredi ne serait pas ce qu’elle est sans le traditionnel « prime » de la Star Ac’ épisode 7. Comme d’habitude, des chanteurs bien de chez nous, souvent légèrement has-been, vont côtoyer de grandes stars pour la plupart américaines. Des Rihanna et autres Kylie Minogue qui vont serrer les dents pendant des heures puis sortir un : « Yeah !! She was unbelievable !! » à la suite d’un duo complètement foiré. Alors pourquoi on continue à regarder la Star Ac’ ?

Le programme est indissociable d’un certain animateur grec qui se donne corps et âme au château de Dammarie-lès-Lys pendant 4 mois. Un hommage mérité s’impose envers Nikos Aliagas et ses mythiques répliques du type « alors ce soir Lucie n’a pas le droit à l’erreur, elle est tout près de la porte, ça doit être dur…pas trop stressée ? » ou ses vaines tentatives pour soutirer trois mots compréhensibles à 50 Cent. Avec lui, l’ennui n’est pas de mise et le ridicule ne tue pas. En fait, Nikos agace au début, mais il verse tellement dans l’exagération, façon animateur américain qui veut « faire le show » (sa réplique préférée), qu’il en devient attachant. A l’image de Raphaëlle Ricci et ses  incontournables débriefings du dimanche, il a su imposer un style de loser magnifique, peut-être bien malgré lui.

Abdellatif Kechiche récidive

Après le coup de maître de l'Esquive, multi-césarisé, et qui avait révélé au grand public Sarah Forestier, Abdellatif Kechiche revient 3 ans après présenter son nouveau bijou tragi-comique intitulé "La Graine et la Mulet". L'action se situe cette fois dans le Sud à Sète, où Mr. Beji, un père de famille divorcé, est licencié du chantiers naval où il a toujours travaillé. Il décide alors de monter son propre restaurant à bord d'un bateau désaffecté...Accents chantants, famille envahissante, crises en tout genre émaillent cet ode à l'espoir savoureux. Kechiche réussit une fois de plus à livrer un film à la fois populaire et intelligent où le langage est toujours au centre de l'action. La jeune Harfsia Herzi, révélation de ce film, a été sacrée meilleur espoir à la 64ème Mostra de Venise tandis qu'Abdellatif Kechiche a reçu le Prix spécial du jury. Un succès critique qui, espérons-le, se transformera en succès public (à la manière de l'Esquive) pour un des rares réalisateurs à réconcilier ces deux opinions.

Source : DailyMotion

Un Jour Mon Prince Viendra…

Il était une fois… une princesse, Giselle, qui devait se marier avec le Prince Edward dans le royaume magique d’Andalasia. Condensé de toutes les jeunes filles en fleur crées par Walt Disney, elle vit dans la forêt avec ses amis animaux et chante en attendant de rencontrer le grand amour. Mais comme dans tous les contes de fées, rien ne se passe comme prévu : la méchante belle-mère qui veut garder son trône envoie la douce enfant dans un monde hostile et sans pitié : Manhattan.
Voilà pour le pitch. Le résultat de cet imbroglio entre le dessin-animé version Disney et le monde réel s’avère étonnant. Le « film-animé » réussit l’exploit de toucher la cible la plus courante en Occident : le cynique romantique. Soit cette personne, que nous sommes tous un peu à des degrés divers, qui déteste autant les comédies romantiques qu’elle les adore. Qui ne croit pas à l’amour avec un grand A, mais qui se laisserait tenter…un peu comme le héros de l’histoire, Patrick Dempsey, alias Dr. Mc Dreamy dans Grey’s Anatomy. Père d’une petite fille et veuf, il est sur le point de se remarier quand Giselle atterrit littéralement dans ses bras. L’avocat spécialisé dans le divorce et le « terre-à-terre »  se retrouve confronté à son exact opposé, la naïve et délicieuse actrice Amy Adams. Bien entendu, ce qui devait arriver arriva, on en dit pas plus. Sinon que les gags sont très réussis, tout comme la galerie de personnages secondaires, du  fidèle écureuil en passant par la sorcière (Susan Sarandon tout de même) ou le Prince Charmant (excellent James Marsden qui en prend pour son grade !). 

Tempête bretonne

Ce weekend, la tempête a fait rage dans l’Ouest de la France, et notamment sur les côtes bretonnes. Mieux valait être bien équipé pour sortir contempler les vagues se briser contre les digues. La Bretagne, la Basse- Normandie, la Loire-Atlantique et la Vendée ont subi des vents allant jusqu’à 130 km/h.  Conséquences : ce lundi, un marin est toujours porté disparu au large du Finistère. Certains bateaux ont perdu leur cargaison dans la tempête. Météo France a levé sa vigilance orange sur les 7 départements de l’Ouest qui restent tout de même en alerte. Voici deux photos qui témoignent de la force des rafales de vent. Un spectacle à la fois beau et effrayant.

Les scénaristes américains toujours en grève

Ceux qui ont fait la fortune des producteurs de Desperate Housewives, Grey's Anatomy ou 24 attaquent leur 5ème semaine de revendications. Les scénaristes, groupés autour de la Writers Guild of America, réclament toujours un pourcentage sur les films et séries générés sur Internet ainsi que sur les ventes de DVD. Une première proposition des producteurs (leur donner un fixe unique de 250 dollars pour toute diffusion sur le Net) a été rejetée jeudi dernier. Les négociations devaient reprendre cette semaine alors que les séries disposant de scénarios de réserves se font de plus en plus rares. Les plus touchées, comme 24  ou Scrubs verront la diffusion de leur saison reportée à l'année prochaine. Les talks shows de soirée, notamment ceux de Leno et O'Brien dont les répliques sont écrites au jour le jour, sont ausi affectés. Les deux présentateurs ont du payer de leur poche les employés en chômage technique.

La bête de scène rend les armes

La rock star Johnny Hallyday va s'"arrêter là". 2009 sera l'année de sa dernière tournée. Par "respect" pour son public, il ne veut pas monter sur scène en étant "trop âgé". "Je ne voudrais pas devenir pathétique", confie-t-il au Parisien publié lundi. Mais le chanteur ne veut pas parler de "tournée d'adieux". Il promet d'ailleurs de continuer à sortir des albums.

La route, c'est fini pour moi", a lancé Johnny Hallyday dans un entretien accordé au Parisien de lundi. "J'ai décidé de m'arrêter. J'ai pris cette décision, pas de gaieté de coeur, mais parce qu'il y a bien un jour où il faut s'arrêter", avait-il annoncé la veille au journal de 20 heures, sur TF1. "Quand on commence à avoir besoin de piqures de cortisone et qu'il faut sans cesse faire attention à sa gorge pour pouvoir chanter, il faut savoir prendre une décision", s'est-il confié au quotidien. "L'idole des jeunes", âgé de 64 ans, a expliqué sur TF1 qu'il a "trop le respect du public pour ne pas être trop âgé pour monter sur scène".

Télé : la sélection du weekend

Quoi d’intéressant ce weekend sur le petit écran ? Des films plus ou moins stimulants, des séries à gogo sur M6 et ailleurs, des divertissements inusables (Star Ac, Les enfants de la télé, Le plus grand cabaret du monde). Focus sur quelques programmes à ne pas rater pour différentes raisons.

Plaisir coupable mieux assumé en Province qu’à Paris, la grande messe de la Star Ac verra s’affronter Antoine, Claudia et Mathieu, les nominés de la semaine. Christophe Maé, Ricky Martin, mais aussi le rappeur 50 cents (pour garder les rebelles sur TF1)  pousseront la chansonnette aux côtés des artistes en herbe.
Le plus sérieux concurrent en terme d’audience est la série NCIS diffusée sur M6, qui enchaîne tous les vendredis sur la redifffusion  des péripéties de Carrie Bradshaw avec « Sex and the city » puis des déboires de J.D. dans « Scrubs ». Une machine bien huilée qui ravira les fans de séries américaines.
Deux documentaires  valent aussi  le détour ce soir. Thalassa sur France 3, qui continue son tour du monde en passant par la mer de Chine et l’océan Indien. Au programme : la côte du Cambodge, les pêcheurs de Birmanie et les casinos de Macao. Enfin sur France 5, « Empreintes» propose un portrait de Robert Badinter, dont l’itinéraire est lié au combat contre la peine de mort en France et dans le monde.

Hommage à Fred Chichin

  Fred Chichin, guitariste des Rita Mitsouko, nous a quitté mercredi, emporté par un cancer fulgurant à l’âge de 53 ans. Partenaire à la vie comme à la scène de Catherine Ringer, Fred Chinchin était l’âme du groupe.

Le duo fonctionnait en partie grâce au contraste entre les deux personnes. Une diva déjantée à la voix puissante et pleine de folie, terminant parfois ses chansons par de fausses notes largement populaires auprès des fans. Fred  Chichin, un chérubin à tête destroy, reconnaissable par sa fine moustache.

Leur rencontre est pourtant banale. En 1979, ils font connaissances lors du spectacle "Flash rouge". Peu après, ils décident de créer un groupe appelé les Spratz, avant d'opter pour leur nom de scène Les Rita Mitsouko.